Bannière proverbio
frnl

 

              

Le laboratoire Génétique Quantitative et Evolution - Le Moulon (GQE-Le Moulon) est situé au sein de l'Université Paris-Sud, qui compte parmi les 40 meilleures universités du monde et l'une des meilleures de France. Le laboratoire GQE-Moulon fait partie de l'IDEEV, qui réunit trois excellents laboratoires et différentes équipes travaillant sur l'évolution, et est un des principaux instituts de l'évolution et de l'écologie en France. Nous avons pour thématique scientifique principale l'étude de la génétique et de l'évolution des caractères à déterminisme complexe (caractères quantitatifs). Nos objectifs majeurs sont 1) de comprendre le contrôle génétique, épigénétique et moléculaire de caractères aussi bien qualitatifs que quantitatifs, leur importance dans l'histoire évolutive des espèces et leurs adaptations, et 2) d'orienter et optimiser les démarches de sélection sur des caractères cibles (croissance, développement, adaptation, résistance), en intégrant les avancées de la génomique, en valorisant les ressources génétiques, et en prenant en compte l'évolution des conditions environnementales et méthodes de culture. Les modèles d'étude étudiés au GQE-Le Moulon incluent des espèces d'intérêt agronomique (blé, pommier, maïs et colza), des espèces modèles (arabette des dames, levures) ainsi que non-modèles (nigelle).

Les recherches réalisées par l'équipe « Dynamique des Génomes et Adaptation des Plantes Cultivées » (DyGAP), visent à caractériser les variations nucléotidique, structurale et épigénomique impliquées dans la régulation de l'expression des génomes et l'adaptation des populations dans un contexte d'interactions biotiques (mutualisme et antagonisme). En particulier, Amandine Cornille, recrutée en février 2017 par le CNRS dans l'équipe DyGAP, a lancé un projet sur les bases génomiques et écologiques de l'interaction pommier-puceron dans un contexte de domestication. Elle utilise des approches de génomique des populations appliquées au puceron cendré du pommier (Dysaphis plantaginea) pour comprendre les capacités d'adaptation de ce dernier à son hôte, le pommier cultivé (Malus domestica), et in fine développer de nouveaux gènes de résistance à ces ravageurs de la culture de la pomme (reconstruction de l'histoire démographique du puceron, assemblage du génome du puceron cendré du pommier, caractérisation de la diversité des communautés endosymbiotiques du puceron et de son comportement sur les pommiers (collaboration avec équipe EDYSAN opérateur 1).