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L'arboriculture fruitière fait face à plusieurs problèmes en terme de protection des cultures et les ravageurs les plus problématiques de ces cultures sont le puceron cendré du pommier et le psylle du poirier. De plus, pour une part ces ravageurs sont contrôlés par des insecticides de type néonicotinoïdes dont l'agréation est en jeu et la politique européenne à travers la directive 2009/128/CE vise à réduire les risques et les effets des pesticides sur la santé humaine et sur l'environnement. Cela se traduit par des plans nationaux et régionaux (Ecophyto pour la France et NAPAN pour la Belgique). L'objectif de diminuer la quantité de pesticides utilisés pour contrôler les ravageurs est donc essentiel. Les deux ravageurs que nous visons ont une caractéristique commune qui est leur précocité dans la saison. Ils apparaissent avant la floraison et provoquent des dégâts importants qui se traduisent tout de suite en perte économique. Cette précocité correspond à des températures printanières basses pour les régions concernées et rend toute utilisation de la lutte biologique difficile. D'une part parce que les prédateurs arrivent plus tard après le développement des colonies de ces ravageurs et donc des premiers dégâts, et d'autre part parce que les parasitoïdes vendus par les sociétés de production d'insectes pour la lutte biologique ne sont pas adaptés aux basses températures rencontrées en début de saison. L'objectif du projet est donc de combiner une approche basée sur la résistance variétale des arbres fruitiers à ces ravageurs avec l'utilisation d'une lutte biologique par lâcher de souches locales de parasitoïdes adaptées à ces basses températures de printemps.